Le mot régime sera banni par sa consonance restrictive et punitive.

Il s’agit plus de changer ses habitudes alimentaires sans obsession de perte pondérale, et de découvrir une autre approche de l’alimentation, permettant un amaigrissement intelligent.

  • Sans sensation de fatigue
  • Avec une perte pondérale harmonieuse en conservant la masse maigre (muscles) au dépend de la masse grasse (graisses)
  • Sans rebond pondéral par la suite

Il est important de comprendre que nous ne parlons pas de nutrition ou diététique au sens propre du terme, c’est-à-dire l’art et la manière de bien manger pour assurer un meilleur équilibre alimentaire, mais d’amaigrissement, c’est-à-dire créer un état « pathologique » de catabolisme (dégradation) des graisses stockées par l’organisme. Il est évident que seront supprimés temporairement de nombreux aliments dits indispensables par beaucoup de nutritionnistes mais dont l’organisme se passe facilement sans aucun dommage pour la santé, bien au contraire.

Les inévitables : pain, riz, pâtes, pomme de terre ne font pas à eux seuls grossir, mais sont rarement mangé seuls, et le plus souvent accompagnés de matières grasses très caloriques. De plus, le fait de les permettre en petite quantité laisse la porte ouverte en général à une surconsommation. De nombreux diététiciens proposent des régimes avec la possibilité de manger de tout, mais qui malheureusement se soldent par des pertes pondérales très lentes.

La notion d’effort existe de toute façon et la lenteur des résultats découragent la plupart de continuer.

Pour qui ?
Combien de temps ?

Ce type d’alimentation conviendra à toute personne adulte de plus de 15 ans, désirant perdre du poids (voir chapitre enfants de moins de 15 ans), quel que soit son morphotype : androïde (répartition des graisses sur l’abdomen) ou gynoïde (répartition des graisses sur les hanches et les cuisses) ; en sachant que le morphotype androïde chez l’homme comme chez la femme augmente les risques de maladie cardio-vasculaires.

Il existe aucune contre-indications à ce type d’alimentation durant la phase amaigrissante, sauf pour les diabétiques insulino-dépendants, insuffisants rénaux dialysés, les malades cardiaques graves et maladies hépatiques sévères, ainsi que pour les obésités majeures ou morbides demandant un suivi médical approprié.
Ce suivi médical est vivement conseillé toutefois pour toute personne en période d’amaigrissement avec prise tensionnelle hebdomadaire.

Ces conseils permettront une perte pondérale de 1 kg par semaine en moyenne sur la durée de l’amaigrissement, en tenant compte de la grande facilité d’adaptation de l’organisme qui perdra plus au début qu’à la fin, ainsi que de la différence entre Homme et Femmes : l’homme perd en effet plus facilement.
Les patients ayant fait plusieurs régimes auparavant avec reprise pondérale perdront plus lentement après deux à trois semaines.

Vous tirerez un bénéfice immédiat de votre perte pondérale, tant sur les plan cardio-vasculaire que fonctionnel : douleur de dos, de genoux, et lutte contre le vieillissement.
En effet, l’excès de masse grasse a des inconvénients majeurs pour la santé : augmentation de la pression artérielle, du cholestérol, des triglycérides, du diabète, apnée du sommeil, pathologie orthopédiques.

Avoir Faim ou plutôt « envie de manger »

L’ennui dans un « régime » est souvent d’avoir à manger de tout, mais très peu, avec la contrainte supplémentaire de devoir peser ses aliments.

Deux principes simples régiront l’alimentation :

  • Maigrir n’est pas manger moins, mais mieux
  • Le meilleur moyen de ne pas avoir faim est de manger !

Donc, il s’agit de manger plus, mieux, mais d’une autre façon ; c’est-à-dire changer ses habitudes alimentaires.
Manger suffisamment mais différemment demandera pas d’effort de volonté mais un effort d’organisation.
Votre régime doit être hypocalorique, mais rester équilibré et vous apporter une quantité suffisante des 3 catégories d’aliments :

  1. Protides ou viandes
  2. Lipides ou graisse
  3. Glucides ou sucres

Les lipides sont les plus riches en calories :

En effet, si 1 gramme de glucide ou de protide apporte 4 calories, 1 gramme de graisse apporte à lui seul plus du double, soit 9 calories.

On comprend donc qu’un effort modéré sur la consommation de graisses pourra entraîner une importante réduction calorique de la ration alimentaire.

Par ailleurs, les graisses sont immédiatement stockées et non brulées comme la plus grande partie des glucides, elles entraînent que peu de sensation de satiété et contribuent donc à ola prise de poids.